PARCOURS CITOYEN

venue de M André Biaux resistant déporté

Par RICHARD MARTEIL, publié le mercredi 21 février 2018 21:50 - Mis à jour le mercredi 21 février 2018 21:50

Vice-président national de l’Unadif (Union nationale des associations de déportés, internés, familles de disparus), Jean-Paul Jouachim, fils de résistant déporté, accompagne André Biaux, résistant déporté, est venu au collège afin de témoigner, ne pas oublier cette période tragique de l’histoire

André Biaux avait quinze ans lorsque l'occupation allemande a démarré. Deux ans plus tard, sa rencontre avec Louis MAURY,  qui était professeur d’histoire et géographie dans l’actuel lycée Modeste Leroy, le fait entrer en résistance Il distribue des tractsanti allemand et  des journaux clandestins comme témoignage chrétien

En 1943, il intègre une filière d’évasion d’aviateurs alliés abattus dans la région. Ainsi il les accompagne   vers Paris depuis la gare d’Evreux afin  qu’ils puissent à s'échapper vers l'Angleterre. Au cours de ces missions extrêmement dangereuses, il échappera  à plusieurs reprises à l’arrestation.

 En mai 1944, André Biaux est arrêté par la Gestapo sur la dénonciation, puis interné à Compiègne et enfin déporté au camp de Neuengamme.  Il y subira la faim , la fatigue, les coups , la maladie et les privations. en plus de travaux harassants et dangereux .André Biaux y restera jusqu’en avril 1945. Alors que les Alliés approchent, les déportés sont évacués  vers le port de Lübeck lors des terribles marches de la mort

 Le 3 mai 1945, André biaux et ses compagnons  sont embarqués sur 4 navires (le Cap Arcona ,le Thielbek , l’Athen et le Deutschland IV) .  . Il sera alors le témoin  d’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire de la guerre et de l’humanité, puisque les navires seront bombardés et coulés par les chasseurs bombardiers de la RAF .Cette attaque coutera la vie à plus de 7000 déportés.

Rapidement à près avoir appris la capitulation allemande , André  Biaux regagne Paris puis sa Normandie natale par ses propres moyens alors qu’il ne pèse plus que 36 kg. Quelques mois plus tard , il retrouve une vie normale jusqu’à aujourd’hui.

Quelques liens évoquant la tragédie méconnue du CAP ARCONA

http://philippepoisson-hotmail.com.over-blog.com/article-32833226.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Arcona

http://www.campneuengamme.org/ng2/index.php/1938-1945-le-camp-central/evacuations/baie-de-lubeck

M Marteil

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